MISSION A JERUSALEM


Joseph Buholzer

Joseph Buholzer, de Kriens et Root (LU), enseigna au Grand Séminaire de Lusaka et fut responsable de l'année spirituelle à Fribourg et à Kasama (Zambie). Provincial de Suisse de 1994 à 2000, il devint ensuite recteur de St Edward's College à Londres jusqu'en 2006. Joseph partit alors à Jérusalem avec une équipe de formation.

La communauté de Sainte-Anne à Jérusalem a une vie des plus actives. L'un de nous est chargé de l'accueil des pèlerins à la basilique Sainte-Anne, édifiée à l'époque des croisades et confiée aux Pères Blancs en 1878, à la demande du Cardinal Lavigerie.

Plusieurs confrères prennent part au dialogue avec d'autres Eglises, que ce soit sur un plan international ou local. C'est également ici qu'est éditée la revue de théologie œcuménique Proche Orient Chrétien. La communauté veille à entretenir des contacts avec le quartier arabe musulman où nous vivons, afin de favoriser le dialogue inter-religieux avec l'Islam.

Notre maison organise, deux fois par année, une session de renouveau de trois mois pour des missionnaires de différentes congrégations. La fréquentation de sites archéologiques nous fait prendre conscience que notre foi ne repose pas sur une abstraction, car c'est ici que Jésus a vécu et agi. Plus d'un lieu nous le rappelle de manière fort concrète. C'est aussi à partir de Jérusalem que le christianisme s'est diffusé en Occident et en Orient. On constate ici que la coloration du christianisme n'est pas exclusivement occidentale. On y trouve des Eglises grecques orthodoxes, coptes et arméniennes. L'Eglise universelle apparaît dans une diversité liturgique et théologique qui fait pressentir qu'une Eglise africaine a droit à l'existence en son sein.

De l'autre côté de notre rue se trouvent le dôme et la mosquée Al Aqsa, le troisième lieu saint en importance pour l'Islam. Le vendredi, jour de prière des musulmans, nous sommes impressionnés par le nombre de personnes qui se rendent à la mosquée. De bonne heure le matin, l'appel à la prière du muezzin résonne sur la vieille ville qui s'éveille à peine. Dans d'autres rues, nous rencontrons des Juifs qui se rendent au Mur des Lamentations ou qui en reviennent. De telles rencontres et observations au quotidien nous confrontent toujours à la question de l'expérience de Dieu et à celle de la piété dans d'autres religions, ainsi qu'à la représentation que nous en avons.

Lavigerie, notre fondateur, a obtenu en 1878 la garde de l'église Sainte Anne à Jérusalem. L'église de style roman, construite en 1040, deviendra une école théologique musulmane en 1192. En 1856, le Sultan remit le site à l'Eglise catholique de France. Jusqu'en 1967 s'y trouvait un séminaire pour les Grecs-catholiques.

Lavigerie, notre fondateur, a obtenu en 1878 la garde de l'église Sainte Anne à Jérusalem. L'église de style roman, construite en 1040, deviendra une école théologique musulmane en 1192. En 1856, le Sultan remit le site à l'Eglise catholique de France. Jusqu'en 1967 s'y trouvait un séminaire pour les Grecs-catholiques.

Dans ce milieu, une grande communauté de jeunes et moins jeunes, avec quatorze nationalités différentes, constitue en elle-même un "signe prophétique d'une humanité réconciliée", telle que nous l'appelons de nos vœux dans un monde divisé. C'est le rêve d'une société où des personnes de tous peuples et de toutes cultures peuvent se retrouver.

Voir aussi la page de la maison de formation à Jérusalem et cette deuxième en 2007 ainsi que celle de 2008

UN NIGERIAN CHEZ LES BEDOUINS

Jonathan Bahago

 

Jonathan Bahago, 28 ans, vient de Kano au Nigeria. Il est en dernière étape de formation comme missionnaire d'Afrique à Jérusalem. Comme engagement à l'extérieur, il contribue à l'animation de jeunes Bédouins Jahalin à Azaryah, de l'autre côté du mur. La population bédouine de cet endroit a été déplacée du Neguev et vit dans l'incertitude.


Je n'aurais jamais rêvé de travailler un jour avec des Bédouins. La première rencontre eut lieu durant un match amical entre volontaires allemands et une équipe de Jahalin. Je jouais dans l'équipe allemande à l'occasion de l'inauguration du terrain de football. Notre défaite fut compensée par un accueil amical, par des rencontres et des dialogues empreints de cordialité.

A côté des études de théologie, nous essayons de nous engager auprès de la population locale. Lorsque le Père Thomas Maier me demanda si j'étais intéressé à travailler avec des Bédouins de Jahalin, je lui répondis par un oui sans équivoque.

Depuis, je me rends en bus tous les samedis après-midi à Azaryah, en Palestine. J'enseigne l'anglais dans cette communauté et j'entraîne une équipe de football composée de jeunes ayant de douze à quatorze ans. Il est beau de constater que les enfants ne jouent pas seulement au foot, mais apprennent aussi l'attention et le respect à l'égard d'autrui, ainsi que la ponctualité et la patience. Avant de commencer l'entraînement, nous nettoyons la place de jeu. Nous faisons de notre mieux afin d'avoir toujours à l'esprit ce genre de choses.

J'ai la chance d'être soutenu par Abu-Hassan, un membre du comité sportif qui me sert d'interprète pour l'arabe. Il sait aussi comment s'y prendre pour pousser les jeunes à travailler ensemble et avec méthode. Le plaisir que je prends à travailler avec les Bédouins de Jahalin ne fait que grandir.


SANS RÉPIT...

Luigi Geranio

 

Luigi Geranio, de Dongio (TI), a travaillé cinquante ans en Tanzanie. Il donne ici, en résumé malheureusement, un témoignage sur son expérience missionnaire, qui continue "jusqu'à la mort".

Padre, vous avez travaillé cinquante ans en Afrique. D'où vous est venu l'amour de ce continent?
C'est comme pour ma vocation missionnaire: je ne peux pas vraiment en dire l'origine. Une visite du Père Antonio Agustoni au Séminaire de Lugano et le départ de Pietro Lorenzetti pour sa formation en Afrique du Nord ont peut-être servi de déclic. Comme eux j'ai fait mon noviciat près d'Alger et terminé la théologie en Tunisie, en 1951. J'avais alors demandé de travailler en Guinée ou au Mozambique. Quelle surprise quand j'ai appris que j'enseignerai le latin à l'Institut Lavigerie de Saint-Maurice!

Votre départ pour l'Afrique n'a pourtant pas traîné?
Je suis parti en janvier 1953 pour ce qui s'appelait encore Tanganyika Territory. Dès mon arrivée j'ai appris une langue parlée le long du lac. Aucun livre n'était à disposition. J'ai été invité à me débrouiller. Il fallait aller rencontrer les gens, équipé d'un carnet où j'écrivais ce que j'entendais. Un confrère relisait mes notes et m'en donnait le sens. Plus tard j'ai appris le swahili, avec du bon matériel cette fois.

Quelques souvenirs de vos engagements?
Il y en a tant! Beaucoup sont liés à la mission de Chiwanda, dans une zone proche de la Zambie, où j'ai travaillé 30 ans. Les catholiques s'y trouvaient très dispersés. Les relations avec les protestants n'étaient pas bonnes. La polygamie était encouragée par la secte Mwakalenga, dite "religion d'Abraham". Pour elle, il n'y a pas de salut sans polygamie! Aider les gens à découvrir le Christ et son Evangile fut une belle tâche.
Je me suis lancé, pour le développement du pays, dans la construction d'une dizaine d'écoles réclamées par des enfants. Je leur demandais de faire des briques sèches. Avec leurs familles, nous construisions murs et toit.


Faire des ponts appartient à une vocation missionnaire, jusqu'au sens le plus concret! Le Père Luigi peut raconter des histoires impressionnantes sur les traversées de rivières avant que des ponts solides ne soient construits.

En 1965, j'ai ouvert un dispensaire et obtenu des remèdes par Medeor et de quoi payer un infirmier. Plus tard j'ai contribué à la construction ou à la rénovation de 5 hôpitaux. La lutte contre la bilharzioze, la malaria, la typhoïde, la lèpre et le sida est loin d'être gagnée. Pour les transports, une bicyclette a été ma plus fidèle compagne de voyage. J'ai aussi travaillé dur avec les gens pour la construction d'une route de montagne et d'une douzaine de petits ponts solides.

Vous parlez de travailler ensemble: était-ce l'ujamaa de Nyerere?
Une des fontaines qui, grâce au soutien reçu du Tessin, reçoit l'eau potable bien captée à la source et amenée parfois sur de longues distances.Le président voulait en effet bâtir sur une valeur traditionnelle: cultiver côte à côte dans une communauté bien organisée. Le peuple était enthousiaste. Mais la corruption a vite conduit à la désillusion. Au lieu de crier: "Uhuru na kazi" (liberté et travail), on se lamentait: "Uhuru na taabu" (liberté et souffrance). Pourtant l'esprit d'entraide se manifeste encore dans la prise en charge du développement.

Qu'en est-il de l'africanisation de l'Eglise?
Les gens se sentent davantage eux-mêmes dans leur vie de foi, plus unis aussi. La messe du dimanche est une réunion de famille appréciée. On y prend donc son temps. Les communautés chrétiennes de base lisent ensemble l'évangile pour mieux en vivre. Cela se voit dans une entraide concrète ouverte à tous: transport des malades à l'hôpital, interventions en cas d'injustices.

Et maintenant?
Je m'occupe de traductions et d'un service administratif. Mais je cherche aussi de l'aide pour amener l'eau potable dans des villages ou des écoles. Ayant collaboré avec les religieuses africaines, j'essaie de leur trouver des moyens d'acquérir une bonne formation sur place.


DECOUVRIR APAX

Veronica Baldassari

Veronica Baldassari, de Preonzo (TI), enseigne aux Scuole Nord de Bellinzone. Lors d'une visite à une amie au Rwanda, elle découvre les besoins d'enfants handicapés dont les parents ont peu de moyens.

J'ai connu Domina Mukankubana en 2004, à Fribourg. Elle a profité de ses vacances scolaires pour me rendre visite au Tessin et un lien d'amitié s'est noué entre nous. Sur sa proposition, je l'ai accompagnée au Rwanda, son pays, en 2005 pour y rencontrer sa famille et ses amis.


La rencontre à Janja avec une enseignante compétente et dévouée débouche sur un projet de confection de matériel pédagogique. Veronica et quatre de ses collègues y travaillent selon les indications reçues au Rwanda. Tout sera traduit dans la langue du pays

A Janja, j'ai aussi vécu avec des membres d'une association pour la paix (APAX). Leur vie, sans être facile, se développe dans une ambiance joyeuse, imprégnée d'entraide, de respect, de patience et de courage. Chaque membre travaille pour le bien de tous. Les tâches sont nombreuses: chercher l'eau, cultiver, nettoyer, cuisiner, s'occuper des orphelins, enseigner. La responsable de la communauté veille à l'équilibre entre travail, repos et approfondissement de la vie spirituelle.

J'ai travaillé aussi avec Soeur Donata qui m'a fait mieux connaître APAX, ses valeurs et ses projets. Tout de suite j'ai aimé son engagement pour les personnes les plus démunies et pour la formation à la résolution de conflits par le biais de la médiation.

Ecole spéciale
APAX a ouvert à Janja la première classe pour enfants handicapés de la région de Ruhengeri. Seize jeunes, âgés de 6 à 18 ans, souffrant de divers handicaps, fréquentent gratuitement cette école. Claudine Tuyisenge, une enseignante du lieu, assume avec passion et sérieux son rôle éducatif. Elle transmet aux élèves des valeurs fondamentales: vérité, rectitude, paix, amour et non-violence.


Licenciée en psychologie de l'Université de Fribourg, Soeur Donata est directrice du Collège de Muramba. Elle veut mettre en pratique les cours de médiation qu'elle a suivis en Suisse et aux Etats-Unis. Elle poursuit un projet d'éducation chrétienne aux valeurs de la paix dès l'école maternelle (ici à Janja).

En cas de conflit entre les enfants, Claudine garde un rôle de médiatrice, de sorte que tout le monde puisse être satisfait de la solution, sans recourir à la violence. Dans un climat serein, les enfants travaillent avec application et s'entraident. Ils se montrent respectueux pour tous et tolérants envers les enfants plus perturbés.

Etant moi-même enseignante spécialisée, j'ai accepté avec enthousiasme la proposition de Claudine de collaborer avec elle. Une fois rentrée au Tessin, j'ai parlé à mes collègues de mon séjour au Rwanda et de la classe spéciale. Grâce à leur générosité et à celle d'autres personnes, APAX a pu acheter pupitres, armoires, craies, cahiers, crayons et livres. D'autre part, une équipe de cinq éducatrices spécialisées a réalisé, selon les indications de Claudine, du matériel pédagogique qui fut traduit en kinyarwanda.

Le nombre d'élèves a vite doublé. Certains ont progressé de manière remarquable. Un traitement de physiothérapie gratuit est maintenant offert aux enfants de moins de six ans ayant des difficultés motrices. Des réunions sont organisées avec les parents. Ils y sont informés des projets éducatifs et ils peuvent exprimer leurs difficultés, comme celle de marcher des heures avec un enfant sur le dos pour l'amener à l'école.

En 2007, APAX a ouvert une deuxième classe d'école spéciale. Pour améliorer les conditions des enfants souffrant d'une infirmité motrice, un petit internat a été lancé. Les parents ont participé aux travaux d'aménagement de locaux, mais l'internat coûte trop cher pour eux. Nous mettons en place un système de parrainage (25.- par mois et par élève).

APAX et les écoles secondaires
Trois fois par an, Soeur Donata et d'autres responsables de l'association rencontrent des jeunes pour leur offrir un soutien moral et spirituel. Les jeunes aux études ont en effet besoin d'une formation de base qui leur permette de bien comprendre la médiation. Certains deviendront des médiateurs à leur tour et aideront les gens à résoudre leurs conflits.


60 ANS AU MOZAMBIQUE

Fernando Perez Prieto

Fernando Perez Prieto partit au Mozambique en 1965. Il y travailla jusqu'en 1971, année où les Pères Blancs décidèrent de retirer leur personnel de ce pays pour protester contre une politique coloniale sans issue, contre laquelle l'Eglise ne prenait pas clairement position. Fernando est retourné au Mozambique en 1975.

Les Pères Blancs sont arrivés au Mozambique en juin 1946. La première équipe fut envoyée à Murraça, qui devint leur première fondation sur la rive droite du Zambèze, à 300 km de la ville de Beira. La même année déjà ils ont fondé Gorongosa, près des montagnes de l'intérieur.

La célébration des 60 ans de ces fondations fut un événement dans le diocèse de Beira. On avait certes rappelé le cinquantenaire à Murraça, mais dans l'intimité, car la mission était encore détruite après la guerre. Depuis lors on a rebâti, surtout pour l'école et pour le personnel enseignant et infirmier. Pour marquer le jubilé de 60 ans, l'Archevêque de Beira a fait de l'église paroissiale un sanctuaire régional dédié à Notre Dame de Fatima. La cérémonie de consécration eut lieu le 13 Mai 2007.

Quand je suis arrivé au Mozambique en décembre 1965, on m'a envoyé à la Mission de Chemba. J'y ai rencontré le Frère Moritz Stieger, qui s'y trouvait depuis 1948. C'était un homme affable, souriant, pas bavard et solide de corps et d'âme. Les ouvriers qui ont travaillé avec lui en parlent toujours avec sympathie et reconnaissance. Moritz a bâti deux des premières missions des Pères Blancs au Mozambique: Murraça et Chemba.
Depuis lors bien d'autres choses se sont passées: l'indépendance en 1975, suivie de la révolution marxiste, puis une guerre civile de 16 ans, et enfin la paix et la démocratie depuis octobre 1992.


Murraça fut la première fondation des missionnaires d'Afrique sur la rive droite du Zambèze. L'église, construite par Moritz Stieger (SG) au début des années 50, est devenue en 2007 un sanctuaire régional dédié à Notre Dame de Fatima.

La communauté catholique du Mozambique est parvenue à sa première maturité. Elle est pauvre en moyens et en personnel missionnaire, mais riche en communautés de base et en jeunes évêques, prêtres et religieuses. L'Université Catholique commence à se ramifier dans les différentes provinces. Elle est, avec un ensemble d'autres institutions, au service de la promotion des jeunes dans les villes et à la campagne.

Les gens du Mozambique ne sont pas du tout rancuniers, et cela fut bénéfique pour le pays après tant d'années de conflits. Ils sont très patients, parfois trop à mon avis, et remarquablement hospitaliers.

Missionnaires d'Afrique au Mozambique
Venant de Suisse après le Fr Moritz Stieger (SG), le Père André Brouchoud (VS) arriva au Mozambique en 1948. Il s'y dépensera jusqu'en 1966, en particulier à Gorongosa. Le Frère Marcel Amport (SO) travaillera à Murraça, à Gorongosa et dans plusieurs autres missions de février 1963 à mai 1971. Le Père Jean Ribeaud (JU) se dévoua surtout au petit séminaire de Zobwe de mars 1963 à janvier 1967. Enfin, le Frère Max Gmür (SG) fut le dernier confrère suisse à travailler au Mozambique. Il mourut à l'âge de 52 ans après un séjour d'à peine une année.


L'Eglise catholique s'est distinguée au Mozambique dans le processus de paix qui a conduit aux accords de Rome en 1992, grâce à l'action courageuse de Mgr Gonçalvez et au travail de la communauté Sant'Egidio. Après une révolution marxiste et seize ans de guerre civile, un effort spécial de formation des jeunes reste nécessaire

Les treize missionnaires d'Afrique actifs actuellement au Mozambique sont d'origine très variée. Mgr. J. Francisco Silota, évêque de Chimoio, est Mozambicain. Engagés dans 4 communautés, on trouve ensuite deux Congolais, deux Espagnols, deux Français, un Allemand, un Burkinabé, un Ecossais, un Irlandais, un Italien et un Ougandais. Le Père Fernando Perez Prieto est responsable du secteur du Mozambique.

Le Mozambique est un pays grand comme 19 fois la Suisse, avec environ vingt millions d'habitants. Du côté est, en face de Madagascar, il y a 3000 km de côte, allant de la Tanzanie jusqu'à l'Afrique du Sud. Les autres voisins sont le Malawi, la Zambie, le Zimbabwe, le Swaziland. Au Mozambique 40 langues bantoues sont reconnues, mais la grande partie de la population peut aussi parler portugais, langue officielle héritée du pays colonisateur.

 


VOS DONS POUR LES
PROJETS PRÉSENTÉS EN 2007

901 Formation de missionnaires 15'575.00

902 Loger les apprenties 23'905.00

903 Soutien au journal Karibu 7'745.00

904 Centre paroissial Kadiolo 8'251.00

Total: 55'476.00

Moment de réjouissance pour des apprenties couturières. Grâce au projet présenté par Soeur Hélène Fasel, elles bénéficient d'un logement convenable.
Tous les bénéficiaires des projets 2007 remercient pour votre soutien généreux.

 

Nous reconnaissons avec gratitude votre générosité et nous nous réjouissons
du bien qui a été accompli avec votre soutien fidèle. Ce qui suit en témoigne.



NOS PROJETS pour "2008"

Projet 2008-1
Un lieu de culte catholique à Khartoum!

Après 30 ans le gouvernement soudanais accorde enfin des terrains et l'autorisation de construire des lieux de culte chrétiens à Khartoum. La paroisse St-Etienne de Hajj Yusif en fut l'une des trois bénéficiaires le 8 décembre 2006. Dès le 26 du même mois, le Cardinal Gabriel Zubeir posa la 1e pierre. Un cadeau de Noël pour une communauté à qui manquait un vrai lieu de rassemblement! Il reste encore 23'000 catholiques à Hajj Yusif. Leur nombre va diminuer avec les retours vers le Sud, mais la paroisse devrait garder au moins 10'000 membres. Ils ont besoin de notre aide pour mener à bien leur projet.

La communauté de missionnaires d'Afrique à Khartoum que Raphaël Deillon a rencontrée en août 2006.

Le centre polyvalent de Shigla dans la paroisse St-Etienne de Hajj Yussif, où de nombreux jeunes se retrouvent.

 

Projet 2008-2
L'école, une chance?

Pour certains élèves de chez nous, l'école n'est pas toujours vue comme une chance. Mais pour les enfants orphelins dont s'occupent les Soeurs missionnaires de Notre Dame d'Afrique à Arusha, c'en est vraiment une. Ces enfants viennent de villages éloignés où ils n'auraient pas la possibilité de passer par l'école enfantine. Cette étape est pourtant devenue très utile avant l'école primaire, en vue d'une formation qui aidera les jeunes à faire leur chemin dans la vie.


Sœur Harriet, Ougandaise, engagée à Loruvani (faubourg d'Arusha).
Elle est pleine d'espoir pour le projet de sa communauté

Par ailleurs, beaucoup de parents pauvres n'arrivent pas à payer la scolarité. C'est pour cette raison qu'à la paroisse St Simon de Loruvani, en ville d'Arusha, l'école enfantine ouverte par un groupe de parents a dû fermer ses portes: manque d'effectifs et donc de ressources. Nos Soeurs ne se sont pas découragées et la communauté a relancé un projet qui leur tient à coeur.
Alors, qui donnera espoir aux enfants et à leurs enseignantes africaines? Si ce projet vous touche, vous pourriez peut-être aussi sensibiliser des enfants ou des voisins à un problème crucial pour l'avenir d'enfants défavorisés, qui ne rêvent que d'aller à l'école.

Projet 2008-3
Livres scolaires en sécurité!

Les Pères Benno Baumeister et Aurelio San Juan, supérieur et économe de la Province d'Afrique Centrale, ont eu l'idée de fournir aux comités de parents d'élèves des livres scolaires. L'aspect original du projet est que les comités de parents auront la gestion des livres.

Les 48'000 exemplaires de ce livre imprimé à Kivu-Presses il y a trois ans ont été répartis dans différentes écoles. La demande reste très forte!Jusqu'à présent le manque de livres reste décourageant dans les écoles primaires de la RD-Congo. L'insécurité dans certaines régions fait que les écoles sont souvent vidées de leur contenu. Des comités de parents s'organisent désormais pour assurer la sécurité des bâtiments et du matériel scolaire (tableau, pupitres, étagères, livres). Ils se sont engagés à répertorier les livres et à les garder à la maison durant les vacances, pour les retrouver intacts à la rentrée.
Des centaines d'écoles attendent encore ces livres, dont la pédagogie est bien adaptée au milieu. Ils ont été imprimés à Kivu-Presses, une imprimerie de Bukavu où travaille le Frère Eugen Zoller (SG).
Si vous désirez plus d'information sur ce projet, écrivez à: Africanum, Projet 2008-3, Vignettaz 57, 1700 Fribourg.

Projet 2008-4
Communautés de formation

chez les missionnaires d'Afrique
En plus de leurs centres de théologie en Côte d'Ivoire (21 étudiants) et au Kenya (24 étudiants), les missionnaires d'Afrique ont ouvert 3 petites communautés de formation: à Nairobi, à Kinshasa, et à Sainte-Anne de Jérusalem. Le Père Joseph Buholzer est recteur de cette dernière, qui compte 7 étudiants suivant les cours au centre international de théologie des Salésiens.

Vivre en plus petites communautés favorise la prise en charge par chacun de la vie commune. La responsabilité de chaque membre est davantage sollicitée.

La première communauté de formation à Jérusalem en visite à Ein Karem avec Joseph Buholzer.

Le groupe de formation à Sainte-Anne est toutefois intégré à une grande communauté, dont les compétences et expériences multiples offrent un terrain fertile de formation missionnaire. D'autre part les étudiants enrichissent la communauté par leur jeunesse, leur ouverture, leur spontanéité dans les contacts humains, et par les valeurs propres à leur culture. Ils viennent en effet de Zambie, du Nigeria, du Burkina Faso, du Burundi et de l'Inde.

Voir aussi la page de la maison de formation et cette deuxième en 2007
Celle de 2008

Les Pères Blancs
Africanum
Route de la Vignettaz 57-59
1700 FRIBOURG
Téléphone: 026 424 19 77
Fax: 026 424 03 63
E-mail: e-mail friprov@bluewin.ch
CCP: 17-4379-4


Comité de rédaction:
J.-P. Chevrolet, L. Geranio, M. Leiggener, C. Maillard, M.-L. Pittet