Voix d'Afrique N°77

Nos défunts

Nous prions pour nos défunts


Voir aussi Biographies

La mère
du P. Jacuqes Amyot d’Inville (Billère)
Un frère
du P.Justin Louvard (Bry-sur-Marne) ; du P. Clément Forestier (Niger)

Une soeur religieuse
du P. Xavier Henry (+ 2007) ; du P. Jean-Marie Guerner (Chavannes-sur-l’Etang)

Une soeur

du P. Gérard Guirauden (Voix d’Afrique) ; du P. Sergio Stefanni (Tassy)

Un frère prêtre
du P. Raphaël Rogeau (Mours) ; du P. Jean-Marie Guerner (Chavannes-sur-l’Etang)

Un neveu
du P. Raymond Gallard (Verlomme)

Une tante
du P. Benoît Bernard (Mali)

Une belle-sœur
du P.Claude Galmiche (Tassy) ; du P. Charles Heckenroth (Tassy) ; du P.Maurice Lauras (Bry-sur-Marne) ; du P.Elie Arrivée (Mali) ; du P. Robert Hamert (Bry-sur-Marne)

Un beau-frère
du P. Gérard Guirauden (Voix d’Afrique) ; du P. Jacques Remy (+ 2003)

Seigneur, reçois-les dans ta lumière auprès de Toi

 

L’Association des Amis des Pères Blancs de Paris

organise un tournoi de bridge au profit des œuvres des Missionnaires d’Afrique.
Le tournoi se tiendra le samedi 9 février 2008 à 14 h. au 31 rue Friant 75014 Paris
(métro Porte d’Orléans).

Inscriptions à l’Association : 01 40 52 18 55

Lecture

Pour un regard chrétien
sur l’Islam
Père Robert CASPAR, M.Afr

Nous recommandons à nos lecteurs le livre de notre confrère Robert Caspar. Il a disparu récemment et nous a laissé le fruit de ses études et de ses réflexions sur l’Islam qu’il a rencontré pendant une longue vie missionnaire. Il a été un expert au concile Vatican II et, à ce titre, il a été une cheville ouvrière de la « Déclaration sur les relations de l’Eglise avec les religions non chrétiennes ». C’est dire l’intérêt de cet ouvrage.

Nombreux sont les chrétiens qui sont en relation avec des musulmans. Nombreux sont ceux à qui l’Islam fait peur. Ce livre permettra de porter un regard chrétien sur l’Islam, son culte, sa mystique, sa théologie. Il s’adresse à tous ceux qui désirent s’informer sans préjugés et dépasser les idées reçues.
Ce livre est à la fois une introduction à la foi musulmane et un témoignage.

Gérard Guirauden

Editions Bayard, septembre 2006, 18,90 €

 

Apprendre une langue

Un lecteur nous écrit : « … Je suis agent de développement au Niger et j’aimerais apprendre une langue locale. Je me demandais si vous connaissez des ressources méthodologiques car je ne peux trouver de cours et je ne sais pas bien comment m’y prendre… »

Merci, Daniel, et félicitations pour votre désir d’apprendre la langue locale. J’ai bien peur de vous décevoir. Je ne puis parler que de mon expérience personnelle.

De fait, il doit y avoir dans votre entourage soit des Nigériens qui connaissent le français, soit des Français qui connaissent la langue locale. Ils pourront vous conseiller, vous aider dans votre démarche. Mais rien ne remplacera jamais le « plongeon » dans le bain, avec seulement un carnet et un crayon en main. C’est ce qu’on appelle « l’immersion ». Au début, vous serez perdu, ne vous découragez pas et vous découvrirez qu’un mot que vous n’avez pas compris commencera à livrer son secret après des semaines. Et surtout , ne vous découragez jamais ! Laissez votre oreille et votre cerveau s’acclimater aux nouveaux sons, aux nouvelles tournures.

Ensuite, n’ayez pas peur : parlez, répétez et répétez encore. Les gens vont rire de vous, c’est normal. Les enfants sont les meilleurs professeurs, car ils n’ont pas la pudeur d’étouffer leur rire, et ils prendront plaisir à vous faire répéter. Et quand ils verront que vous inscrivez leurs paroles sur votre carnet, ils se sentiront pris au sérieux, et ne soyez pas surpris qu’ils vous courent après le lendemain.

N’ayez pas peur non plus de faire répéter votre interlocuteur. Imaginez la dignité que vous donnez à ceux que vous rencontrez en apprenant d’eux leurs paroles.

Et n’essayez pas de traduire le dictionnaire Larousse ou Robert dans la langue locale. Apprendre une langue, c’est entrer dans une mentalité, une culture, une philosophie. Un exemple : cela m’a pris des mois pour réaliser que les Watoumbouka (du Malawi) ignoraient totalement le verbe « avoir » ; ils disent « je suis avec… » Cela indique la relation qu’ils entretiennent avec le monde !

Et puis, n’hésitez pas à partager vox découvertes avec ceux qui peuvent vous comprendre et vous aider.

Gérard Guirauden
Missionnaire d’Afrique



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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