Ce refrain que chantait le Père Duval (S.J.) autrefois, est toujours valable aujourd’hui.
« Tiens ta lampe allumée ! » On peut y discerner trois appels que le Seigneur adresse sans cesse à ceux qui l’aiment : appel à la Vigilance, appel à la Persévérance, appel à la Patience. Il s’agit, pour nous, d’être des veil-leurs.

Vigilance : il nous faut être attentif aux signes des temps, dans notre propre vie, dans la vie des autres, dans la vie du monde. Qui est dans le besoin, qui est en difficulté, qui attend, ne serait-ce qu’un sourire, de moi ?
Persévérance : il ne s’agit pas d’être attentif quelques minutes, quelques heures seulement, puis retomber dans notre somno-lence ou notre sommeil profond. Autrefois, les veilleurs qui gardaient les villes devaient lutter contre l’assoupissement car la survie du peuple était dans leurs mains. Il nous faut durer, durer et durer encore.
Patience : les grandes œuvres se font lentement. On ne voit pas le blé grandir, et pourtant il arrive, en son temps, à maturité. La moisson nous donne son fruit.
On ne peut pas vouloir réussir tout et tout de suite. Chaque situation porte, en elle-même, sa loi d’évolution, son rythme, et son temps de résultat.

Dans ce numéro de Voix d’Afrique, il s’agit bien de gens qui savent garder leur lampe allumée.
Aider les jeunes à trouver l’autonomie par la lecture et l’écriture, ouvrir l’esprit des tout petits aux choses du monde, rassembler les migrants pour qu’ils puissent célébrer le Seigneur avec tout ce qu’ils sont, tout cela est œuvre de vigilance, de patience et de persévérance.

Et que dire de ceux qui travaillent à l’UNICEF ou dans d’autres organismes pour la réinsertion des ‘enfants-soldats’ ! Etre capable de patience et, dans ce cas surtout, de bienveillance : ne pas re-garder le mal qu’ils ont fait, mais croire en leur renouvellement. C’est ce que d’aucuns appellent la non-violence.

Pierre Meynet,
M.Afr

Beaucoup de gens peinent à supporter les injures du temps. Avec l’âge, la peau s’affaisse, les rides sont de plus en plus profondes, et le visage perd de sa beauté. Certains, alors, se font faire un « lifting », une opération pour retendre la peau. On ne change pas l’âge des artères, mais on retrouve un visage de jeunesse.
Notre revue « Voix d’Afrique » est, peut être, arrivée à l’âge du lifting. Elle a besoin d’un renouveau. Par petites touches, nous allons essayer de la rendre plus attractive. Comment ?

D’abord, dès décembre 2008, nous allons lui ajouter 8 pages.
Dans le même temps, nous redéfinirons des « titres » ou « rubriques » pour restructurer le contenu. Nous continuerons de soigner les photos.
Enfin, nous nous tiendrons à l’écoute de vos réactions pour savoir ce que vous en pensez.

Mais tout « lifting » a un coût, et le renouveau que nous proposons en aura un aussi. Notre abonnement n’a pratiquement pas bougé depuis dix ans (60 FF ). Les coûts de fabrication ont augmenté, comme ceux d’expédition. Aussi, le numéro passera à 3 euros à partir du 1er janvier 2009. A partir de cette date, tout nouvel abonnement ou réabonnement se fera au prix de 15 euros. Nous espérons ne pas décourager nos amis lecteurs, ni nos bienfaiteurs. Nous souhaitons pouvoir continuer à répondre à votre attente.

La Rédaction
M. Afr.Adresse courriel
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